Mercedes est le fournisseur des voitures papales depuis 1927, soit depuis la Nürburg 460 Pullman créée pour le pape Pie XI en 1930. Hier, le constructeur a présenté au pape son nouveau SUV Classe G. La Classe G est la série du Vatican depuis 45 ans. Sa livraison arrive à point, juste avant le jubilé qui démarrera à partir du 26 décembre, tous les 25 ans. Elle est immatriculée « SCV1 » pour « State of Vatican City 1 ».
Petite révolution, la papamobile passe au 100 % électrique. Ola Källenius, le PDG du groupe Mercedes, souhaite ainsi lancer « un appel clair à l’électromobilité et à la décarbonisation ». Il faut dire que l’électrique est parfaitement adapté aux trajets lents.
La voiture, de couleur blanc nacré, est équipée d’un nouveau siège central pivotant et chauffant. En cas de pluie, un toit rigide peut s’ancrer au-dessus de la plateforme arrière. Depuis la tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II en 1981, la papamobile est équipée de vitres pare-balles et d’une carrosserie blindée. Le développement de la papamobile aura duré un an. La majorité des équipements a été réalisée de façon artisanale.
Le disque compact, inventé en 1982, est le fruit d’une collaboration entre les marques Sony et Philips. Popularisé dans les années 1990, il a dominé le monde de la musique jusqu’en 2010. À partir de cette année, le streaming et les fichiers numériques tels que le MP3 ont définitivement remplacé le CD au sommet des ventes.
Bien qu’en 2023, plus de 84 % de la musique achetée aux États-Unis soit dématérialisée, 11 % des ventes concernent encore un support physique. Le compact disque est toujours présent dans les rayons des supermarchés et des magasins de musique, même s’il est maintenant concurrencé par un support physique plus ancien : le vinyle. Une tendance qui s’est confirmée sur le marché américain depuis 2021, après 36 ans de domination.
Avec un volume de 111 milliards d’écoutes en streaming pour la France en 2022, le marché du streaming dépasse aujourd’hui les 600 millions d’euros. Le marché physique, lui, s’est contracté et est passé sous la barre des 200 millions d’euros en 2023, contre 1,4 milliard il y a vingt ans. Toutefois, le marché semble se stabiliser. L’objet continue d’attirer les amateurs, que ce soit pour la collection ou pour soutenir les artistes. Et pourtant, plus de la moitié des acheteurs de disques vinyles ne disposent pas de platine pour les écouter.
C’est en surfant sur cette nostalgie que le fabricant chinois Fiio a eu l’excellente idée de remettre au goût du jour une platine CD portable : la DM13. Elle intègre tous les composants des lecteurs actuels, notamment un double DAC, un connecteur USB-C, une sortie Bluetooth et optique SPDIF. Avec une autonomie d’environ 10 heures d’écoute, elle peut aussi être utilisée avec un ordinateur pour faire du RIP. Autrement dit, la copie de CD en fichiers numériques.
La marque propose aussi un lecteur de cassette, le Fiio CP13, au alentour de 100 euros.
Le lecteur CD lui est disponible dés maintenant au prix de 149 euros.
Trelby est un logiciel simple et dépouillé destiné à l’écriture. L’écran n’offre que peu de distraction, mais dispose d’un vaste ensemble de fonctions, comme la sauvegarde sous différents formats (PDF, TXT, RTF, HTML, XML…), une présentation paramétrable et un ensemble d’outils pour les statistiques. Un logiciel complet et gratuit disponible sous Windows et Linux.
Si vous recherchez un logiciel de montage vidéo à la fois simple et performant, gratuit et open source, Openshot Video Editor est un outil qui combine l’ensemble de ces caractéristiques et fonctionne sous de nombreux environnements. Au-delà des nombreuses fonctionnalités du produit (système d’animation par image clé, calques, redimensionnement, banc de titres, animation 3D, timeline avec time-mapping, mixage audio et vidéo, palette de réglages de l’image, etc.), l’apprentissage est plutôt simple et vous permettra d’utiliser ce logiciel aussi bien sur un Linux que sur un Windows ou encore un Chromebook en bénéficiant d’une interface identique.
Le moteur de Jeux Unity 6 dévoile de nouvelles performances techniques avec cette version. Unity avait fait l’objet d’abandons massifs de développeurs suite, d’une part, des modifications apportées à son modèle économique qui avait basculer sur un système d’abonnements, et d’autres part a son produit en retrait par rapport au moteur d’Unreal.
La video est tirée d’un rendu 4K sur un PC i9-14900K doté d’une GeForce RTX 4090.
La jeune start-up française SeaBubbles propose un concept innovant : des bateaux électriques montés sur hydrofoils. Ces hydroptères sont l’œuvre d’Alain Thébault, un spécialiste de la conception de ce type particulier de navire. Une aventure qui démarre en 1995, avec le soutien d’Éric Tabarly, qu’il connaît depuis 1983. Cette technologie s’inspire de l’aérodynamique et emprunte beaucoup au domaine de l’aviation, ce qui a conduit à un partenariat avec le groupe Dassault. En 2009, Alain Thébault bat le record du monde à la voile. Ce jour-là, à Hyères, son trimaran l’Hydroptère a dépassé les 95 km/h, soit plus de 51 nœuds.
Avec ses trois filles, il a l’idée d’inventer un bateau futuriste, dont le but premier est de désengorger le trafic par les fleuves ou la mer. C’est ainsi que naissent les « taxis volants », un projet qui débouche sur la fondation d’une entreprise en 2016, puis sur la création d’un premier prototype à quatre places: The Bubble.
Sa conception implique de multiples domaines : l’industrie automobile pour le cockpit, l’aéronautique pour l’aérodynamique et les foils, l’industrie navale pour la propulsion et l’hydraulique.
Cette innovation technologique ouvre la voie à un nouveau mode de transport: une embarcation rapide qui vole littéralement au-dessus de l’eau, avec une propulsion assurée par un moteur à hydrogène peu polluant pour l’environnement et économique grâce à l’élimination de plus d’un tiers des frottements. Le tout dans un silence relatif. Comme le dit la firme : « zéro vague, zéro bruit et zéro émission ».
Dès 2018, l’appareil en démonstration navigue sur la Seine et reçoit le soutien d’Anne Hidalgo, enthousiasmée par le projet. Cependant, il se heurte à la réglementation qui, en rivière, autorise une vitesse maximale de 12 km/h alors que la bulle dépasse les 20 km/h. Il doit surmonter de nombreux problèmes, comme celui lié à l’électrification des pontons, etc. Dès 2019, l’entreprise prend conscience que la capacité de son navire de trois passagers et d’un pilote est trop réduite. Elle se lance alors dans le développement de la « smart bubble ». Une embarcation plus grande, avec une capacité de 6 à 12 passagers, mais aussi plus rapide, avec une vitesse de pointe de 30 km/h.
En 2020, la société ambitionne de fabriquer une cinquantaine de modèles, vendus alors 250 000 euros pièce. Cependant, malgré Dubaï, Venise, Paris et Zurich en cœur de cible, l’embarcation révolutionnaire peine toutefois à convaincre. Pour survivre, l’entreprise doit mobiliser des liquidités. Elle sera finalement rachetée par un fonds d’investissement.
Pour Alain Thébault, l’aventure continue. Après avoir vendu ses parts dans l’entreprise, il lance un nouveau projet : The Jet. Il s’associe avec Bertrand Cardis, l’architecte du Solar Impulse, pour construire en Suisse une nouvelle navette rapide destinée principalement au Moyen-Orient et dont le financement est assuré par un fonds saoudien.
En parallèle, il se tourne avec un ingénieur d’Apple vers le développement d’un bateau de loisir haut de gamme : l’E-nemo. Il met l’accent sur son caractère responsable en assurant qu’il sera recyclable à 90 %. Une centaine d’unités sont prévues, pour un prix unitaire d’environ 290 000 euros HT.
Infatigable, il se lance dans un nouveau projet en avril 2023. Alors qu’il attend de rencontrer Rodolphe Saadé, PDG du groupe CGA-CGM, l’un des poids-lourds du transport maritime, il appelle son ami Yves Parlier. Un autre navigateur qui s’efforce de réduire de 20 % le carburant du transport maritime par l’adjonction d’un système de traction automatisé : le SeaKite. Alors qu’Alain Thébault lui parle de son rendez-vous, Yves Parlier l’encourage en plaisantant : « Mais je suis sûr que tu vas faire voler les conteneurs ». Cette petite phrase va résonner dans la tête de l’ingénieur qui se lance alors dans la construction d’un projet de train maritime sur foils. Baptisé Fly Box, le navigateur imagine de véritables trains volants au-dessus de l’eau. Si, dans sa première phase, le pilotage sera manuel, une période de transition devrait voir plusieurs trains s’accrocher à distance par un lien numérique, avant d’évoluer vers une conduite totalement automatisée.
Produite à partir de 1971 jusqu’en juin 1979, le R17 est le coupé de la marque au losange qui est resté dans les mémoires. Avec ses quatre phares ronds et ses portes sans encadrements, la R17 s’est déclinée dans trois modèles : R17 TL, R17 TS et la fameuse R17 Gordini. Souvent associée à la voiture « de beauf » elle aura un succès commercial relatif avec plus de 92 000 exemplaires.
Avec un design signé Michel Boué, la R17 sort des usines Renault un an avant la R5 dont une version électrique sera prochainement proposée à la vente.
R17 Gordini version rallye
Renault depuis 2021 fait appels à des designers extérieurs à la marque afin de remettre au goût du jour les anciens modèles. Après la 4L, la R5 et la Twingo, c’est au tour de la R17 de se refaire une jeunesse sous la houlette du designer Marseillais Ora-ïto. Ce dernier a déjà réalisé des concept cars pour d’autres constructeurs mais aucun n’étaient destinés à rouler.
4L Suite N°4 par Mathieu Lehanneut
R5 Diamant par Pierre Gonalons
Ora Twingo par Sabine Marcelis
R17 Restomod par Ora-ïto
Cette voiture baptisée R17 « restomod » ne sera pas commercialisée. Il s’agit d’un prototype unique. Le designer signe une belle réussite et performance artistique en apportant une touche de modernité à cette silhouette tout en conservant son aspect original.
À l’occasion des JO 2024 de Paris, un arrêté vient d’être publié au Journal Officiel qui autorise l’exploitation de taxis volants pendant les Jeux Olympiques. Feu vert du gouvernement pour une opération qui se veut un tournant pour l’avenir de l’aviation et de la mobilité urbaine tout en faisant face à une contestation qui considère ce type de transport comme de la science-fiction.
Le cadre de l’expérimentation est cependant réduit puisque seuls les eVTOL (drones à décollage et atterrissage verticaux) de la marque Volocopter sont autorisés, avec une hélistation unique: le « Vertiport », une plateforme flottante de 760 m2, sur la Seine, au niveau de Paris-Austerlitz. L’autorisation prévoit une exploitation commerciale jusqu’au 31 décembre 2024, avec des vols prévus entre 8 heures et 17 heures, à raison de deux mouvements par heure, soit 900 vols sur l’ensemble de l’expérimentation.
Le drone Volocopter a fait l’objet de tests pendant une année à partir de l’aérodrome de Pontoise, situé à une soixantaine de kilomètres de Paris. Une fois en phase d’exploitation, il assurera le transport de passagers sur trois lignes : entre les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et du Bourget, ainsi que celui entre les vertiports d’Austerlitz et de Paris-Orly. Il desservira également d’autres destinations en couronne de Paris, avec une liaison vertiport – héliport d’Issy-les-Moulineaux et une liaison Issy-les-Moulineaux – aérodrome de Saint-Cyr-l’École. Enfin, deux boucles, une au Bourget et l’autre à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, sont prévues pour des baptêmes de l’air.
À l’initiative de ce projet de taxis volants qui vient enfin de recevoir le feu vert du gouvernement à quelques jours de la cérémonie d’ouverture des JO et après de multiples rebondissements, on trouve la présidente d’Île-de-France, Valérie Pécresse. Une présidente qui aime les drones puisqu’elle avait ouvert la voie au financement régional de l’équipement des polices municipales en drones, avec à la clé une enveloppe de 300 000 euros. L’objectif est de surveiller les jeunes « pour alerter en cas de regroupement suspects ». La région a consacré plus d’un million d’euros à ce projet, auquel est associé le gestionnaire des aéroports parisiens, le groupe ADP, et Volocopter, une start-up allemande en difficulté financière.
« On ne reviendra pas à la bougie », martelait Valérie Pécresse face aux écologistes et à l’opposition lors d’une assemblée du conseil régional. Il faut dire que le projet a du plomb dans l’aile : Le Volocopter ne peut transporter qu’un seul passager, en plus de son pilote. Si celui-ci est un peu plus silencieux (75 dB) qu’un hélicoptère avec ses 18 rotors en couronne au-dessus du cockpit, il est gourmand en électricité avec une consommation estimée à 10 fois celle d’une voiture électrique et 30 fois celle d’un métro ! Son rayon d’action est réduit à 35 kilomètres et sa vitesse de pointe de 100 km/h le place loin derrière la majorité des aéronefs. Quant à la facture, chaque itinéraire est estimé à 110 euros, soit un peu plus du double de celui d’un trajet en taxi.
En septembre 2023, l’Autorité environnementale a rendu un avis défavorable au projet dans son étude à la demande d’ADP, critiquant les circuits et une étude d’impact jugée « incomplète » s’agissant du vertiport. Le commissaire enquêteur a déclaré lors de l’enquête publique menée les mois suivants que cette expérimentation « ne présente pas d’intérêt a priori si elle est centrée sur des vols commerciaux correspondant à un mode de transport qui, dans les transports franciliens, ne peut offrir d’alternative aux modes actuels ni participer à une décongestion du trafic ». Le Conseil de Paris s’est opposé à cette expérimentation en déclarant qu’elle « n’a pas d’utilité, qu’elle est anti-écologiste et qu’elle n’est réservée qu’à des personnes fortunées ». Enfin, la pétition du collectif « Taxis-Volants non merci » vient de recueillir plus de 15 500 signatures.
Si ce projet vitrine sera surtout destiné à transporter quelques passagers de jets privés, il ne pourra toutefois pas prendre la forme d’une exploitation commerciale pendant les JO. L’initiative devra se contenter de vols offerts à titre gratuit, l’appareil n’ayant pas obtenu la certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA). Une première qui prive les investisseurs de revenus.
Pour sa défense, l’entreprise est une première mondiale, une initiative résolument tournée vers l’avenir du transport urbain. Dans un secteur à fort impact carbone, c’est un premier pas. Loin de rivaliser avec un métro, 45 fois moins polluant à trajet équivalent, cette expérience pose les jalons d’un transport aérien économique et plus respectueux du climat. Dans toute nouvelle approche, il faut du temps et les premières expériences ne se font pas sans accroc, comme nous le rappelle le souvenir des premiers aéronefs.
Teufel Lautsprecher s’est associé à Fender pour produire ses nouvelles enceintes Bluetooth. Si la gamme des grosses enceintes est séduisante elle n’en demeure pas moins onéreuse. Une mention spéciale pour l’entrée de gamme avec son modèle Rockster Go 2, une enceinte nomade, portable, anti-choc et IP67 (résistance à la poussière et aux faibles projections d’eau). Avec une taille de 21 cm x 11 cm x 6 cm pour un poids de 734 grammes, l’enceinte dispose de deux haut-parleurs large bande et d’une membrane passive pour les basses. L’enceinte est capable de délivrée 15 heures de musique en continue, et l’autonomie maximum est de 28 heures (Batterie de 5 200 mAh).
La Rockster Go 2 permet une connexion Bluetooth AAC (5.3), mais elle peut aussi se connecter directement à partir d’un connecteur de type USB-C à un PC. Pas de mode pass-through mais l’enceinte dispose de sa propre carte son ce qui autorise le chargement de sa batterie en parallèle. Les enceintes peuvent aussi se connecter entre-elles, soit par paire pour un spectre stéréo, soit en chaine pour sonoriser de plus grands espaces. Le mode chaine permettant de lier jusqu’à cent enceintes!
L’enceinte portable de Teufel est disponible au prix de 137 euros pour son lancement.
La société Américaine Firefox a retiré l’accès à certaines extensions de type VPN qui permettait de contourner la censure d’état à partir du territoire Russe. Il semblerait que la demande provienne directement de Roskomnadzor, le « Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse ». Sont concernés, au moins, les extensions « Censor Tracker« , « Runet Censorship bypass« , « Free VPN Proxyplanet VPN« , « FastProxy« , …
L’information provient d’un forum de Mozilla. Il semble que l’entreprise ait finalement décidé de supprimer les extensions suite aux demandes répétées du gouvernement Russe sans en avertir les créateurs. L’utilisation de VPN ou encore de Tor est illégal en Russie sous prétexte de « protéger l’espace numérique russe des influences extérieures ».
Une décision qui remet gravement en cause la charte et les valeurs de Mozilla qui prone un Internet libre et ouvert à tous.
Mise à jour :
Mozilla affirme que la suppression des extensions était temporaire. Cette initiative était à l’origine liée à la protection des utilisateurs Russes qui s’exposent à des sanctions et des peines de justice ou de prison en contournant la censure d’état. Nous ne trouvons pas de source qui corrobore cette dernière déclaration, qui apparait plutôt comme un mea-culpa. Toutefois, le groupe a décidé, au grand dam du Kremlin, de rétablir l’accès aux extensions mentionnées plus haut.