L’Horloger Allemand Nomos présente une édition limitée de son modèle Noramis Date, avec un design peu conventionnel. Basé sur un mouvement UNG-07.S1, sa réserve est de 60 heures. Il faudra quand même débourser 2.780 euros pour faire partit des 200 privilégiés à devenir propriétaire de ce modèle d’exception.
Si vous utilisez principalement votre téléphone pour filmer voici un accessoire vraiment pratique pour améliorer vos prises de vues. Rode est principalement connu pour ses mixers et ses micros pour streamer, pour les avoir testé, l’entreprise propose des produits de grande qualité.
La Phone Cage permet de fixer des accessoires type micro externe, éclairage sur votre téléphone en le transformant en véritable caméra. Il faut bien dire que souvent les téléphones n’offrent pas la meilleure prise de son, d’ou l’utilité d’ajouter un bon micro externe comme par exemple l’excellent Seramonic Blink500 ProX B2R. Autre point la cage permet une meilleure prise en main, et donc plus de stabilité dans la prise d’image. La fixation s’opère par un aimant collé au dos de votre téléphone, idéal sauf si vous utilisez un pod, il faudra alors s’en séparer.
Pocketbook annonce la Era Color, une petite tablette avec un écran E-Ink couleur. Ces écrans, nouvelle génération, permettent enfin un affichage en couleur avec une faible consommation. La Era Color est une tablette au format 7″. Pour un confort de lecture optimal, la couleur de l’écran peut s’adapter pour la lecteur avec une couleur de fond jaune ou blanche (chaude ou froide). En plus de son afficheur couleur, la tablette est compatible avec six formats audio, et dispose d’un haut parleur pour lire les livres audios.
Ce type de format est adapté aux voyages, sont faible encombrement et les caractéristiques de la tablette, résistante à la poussière et aux projections d’eau, en font un périphérique nomade idéal. On peut l’utiliser à la plage ou sous la pluie. La couleur ouvre la porte de la bande dessinée aux liseuses toutefois, nous n’avons pas eut l’objet entre le main, et il faut bien dire que jusqu’à présent les liseuses étaient mal adaptées pour la lecteur de BD. Le processeur est souvent trop faible pour avoir une lecture et un déplacement de page fluide.
Pas de prix ni de disponibilité annoncé pour le moment.
Ce weekend, une palette de 48 batteries nickel-hydrogène en provenance de la station spatiale ISS va retomber sur terre. L’astrophysicien Jonathan McDowell, sur son compte X mentionne que l’objet ne sera pas complètement détruit lors de sa rentrée dans l’atmosphère, une charge résiduelle de près d’une demie-tonne devrait retomber sur terre. À l’origine, un problème de lancement d’un Soyouz en 2018 a entrainé un décalage dans les sorties dans l’espace, et du planning pour remplacer les batteries. Les batteries usagées devaient être larguées de l’ISS de façon contrôlée afin d’éliminer tout danger.
Japan's HTV9 cargo ship visited ISS in May-Aug 2020. It left behind, attached to ISS, a 2633 kg equipment pallet carrying 9 discarded Station batteries. This pallet was heaved overboard by the Canadarm-2 on 2021 Mar 11 and is expected to make an uncontrolled reentry tomorrow. pic.twitter.com/TbepjTS2lZ
Cet objet devrait retomber sur terre entre le 8 mars 13h30 et le 9 mars à 9h30 heure de Paris. Actuellement, rien ne permet de prédire ou les déchets vont s’écraser sur terre. La couverture océanique de la terre faisant 71%, il y a quand même plus de chance que cela finisse au fond des mers.
Update : Les batteries sont tombées dans l’océan pacifique à l’ouest de l’Amérique du sud. Toutefois, il semble que certains débris soient retombés ailleurs sur terre. A Naples en Floride, un objet à traversé le toit et les deux étages de la maison d’Alejandro Otero absent au moment des faits. Des analyses sont en cours pour déterminer si il s’agit bien d’un débris spatial.
Update bis : La NASA confirme que l’objet retrouvé à Naples est bien issu de la palette de batteries.
Ashburn est une ville de Virginie, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Washington, dans le comté de Loudoun. Elle est voisine d’un grand aéroport (Dulles) à proximité de la capitale Washington. Vers 1800, un propriétaire y possédait la seule plantation existante nommée « Farmwell ». Le nom d’Ashburn apparaît pour la première fois aux alentours de 1870, dans un leg, mentionant le nom d’un ami proche du propriétaire du domaine. Depuis 1990, la population a été multipliée par trente. Située dans le « couloir technologique de Dulles », cette localité a la particularité d’avoir sur son sol la plus grande concentration mondiale de centres de données : les datacenters.
Si le nom de cette petite ville vous est inconnu, vos flux de données y ont forcément transité. Par ce petit point sur la carte, se concentre chaque jour, d’après les estimations, près de 70% du traffic internet international. Ashburn n’est pas devenu un nœud de transit du traffic mondial d’internet par hasard. À partir de 1960, l’agence pour les projets de recherche avancés de défense, dénommée ARPA , est située à Arlingtown, près de Washington. Elle commence à travailler sur le projet Arpanet : le précurseur d’internet. Ce dernier doit relier à travers un réseau maillé le ministère de la Défense aux instituts de recherche. Dès lors, cette région apparaît comme un des nœuds du premier réseau, pierre angulaire d’Internet, qui perdurera officiellement jusqu’en 1990. En 1992, plusieurs fournisseurs de réseaux décident alors de créer en Virginie du Nord, un des premiers nœuds d’inter-connexions, un des centres de transit majeur de l’internet. C’est donc tout naturellement qu’en 1998, l’entreprise American Online, plus connu sous le nom d’AOL, implante son siège social à Loudoun. L’entreprise se fixe à proximité de ce point central du réseau, entrainant avec elle des investissements d’infrastructure au sein du réseau de télécommunication à travers le câble et la fibre, mais aussi sur le réseau énergétique.
Il y a plusieurs facteurs conjugués qui sont à l’origine du développement d’Ashburn :
La ville est située à proximité du cœur de la politique américaine, Washington.
Le coût de l’énergie y est en moyenne 30% plus avantageux que sur le reste du territoire. On le doit principalement à la rivière Potomac et à ses barrages.
La région est stable avec un climat favorable et peu de catastrophes naturelles.
De la création des interconnexions résulte un réseau de fibres optiques dense et solide.
Les grandes universités de la région contribuent à la formation de cerveaux, le niveau d’étude y est deux fois supérieur au reste du pays.
Des avantages fiscaux. L’état de Virginie étant le premier à mettre en place, dès 2009, des exonérations pour les centres de données.
De nombreux terrains sont disponibles et des permis simplifiés ont été instaurés.
Ashburn. Vue du ciel des centres de données (Googlemap)
Ashburn se trouve à l’épicentre de la « Data Center Alley », la ville concentre plus de 120 centres de données, 170 pour le district de Loudon sur un confetti de 50 km2 (avec 2 km2 pour les seuls centres) et plus de 300 centres pour l’ensemble du couloir. Parmi les entreprises sur place, on trouve Equinix, le leader mondial des centres de données (couverture 30 pays et près de 250 datacenters), La fondation Wikipédia et ses serveurs primaires, Amazon y a localisé 70% de ses IP, Digital Reality une société spécialisée dans la gestion de centres serveurs, NTT le géant des télécommunications japonais, le service entreprise de l’opérateur américain Verizon, etc.
Contrairement aux bureaux et aux entrepôts, les centres de données nécessitent peu de services. Ce sont de véritables poids lourds pour la dynamique régionale. Pour le seul comté de Loudoun, la recette fiscale avoisine les 600 million de dollars (30% du budget global), de quoi subvenir à l’ensemble de ses dépenses.
L’avenir n’est pas pour autant sans nuages, les datacenters sont gourmands en énergie. Très gourmands. L’état de Virginie ne dispose que de peu de sources d’énergies renouvelables. Le principal fournisseur d’énergie « Dominion » voit fuir 20% de son offre à destination de ses montres énergivores. Le fournisseur se trouve en difficulté.
L’augmentation du trafic et des besoins de stockages croissants, les applications comme le streaming ou l’intelligence artificielle sont autant d’accélérateurs qui entrainent la multiplication des centres de données, mais l’électricien se trouve en difficulté. Avec un triplement de leurs consommations au cours des huit dernières années, et la signature de nouveaux contrats qui vont conduire à un doublement des besoins d’ici à 2028, le fournisseur a dors et déjà annoncé qu’il serait dans l’incapacité de fournir, à l’avenir, de l’énergie pour tous ces nouveaux centres. Ce qui diffère leurs constructions de plusieurs années. Il avait même été question, d’utiliser des générateurs fossiles afin de soulager la pression sur le réseau électrique. Le géant Amazon disposant, en secours ultime, d’une batterie de générateurs diesels, dont la puissance délivrée représente l’équivalent en consommation d’une ville comme New-York, et ce, pendant une journée. Une dérogation avait même été mise en place pour les centres de données leur permettant d’utiliser 4500 de ces générateurs diesel. Une mesure qui sera par la suite amputée puis suspendue au regard de sa position, à l’antipode du combat contre la crise climatique et au grand soulagement des riverains naturellement hostiles à une telle mesure qui menaçait directement la qualité de l’air qu’ils respirent.
L’énergie des acteurs du numérique du plus polluant au plus vertueux (Greenpeace)
Alors que les infrastructures de l’industrie du numérique s’étendent sur des surfaces de plus en plus grandes, elles se trouvent aujourd’hui confrontées à des limites énergétiques. Autrefois, loin des habitations, leurs territoires empiètent désormais sur celui des zones résidentielles. Cette expansion est maintenant à l’origine de plaintes des riverains, principalement à cause du ronronnement permanent des milliers de serveurs qui ne dorment jamais. Les pouvoirs locaux, jusqu’à présent peu enclins à poser des jalons, commencent à légiférer.
La « visioconférence » du futur a été dévoilée lors du CES 2024, salon mondial de l’innovation, par Holoconnects et ses box 3D. Cette société néerlandaise permet de projeter une personne ou un objet à partir d’une vidéo, en direct ou en différé. La personne se modélise alors dans une Holobox à l’autre bout du globe. Ce qui est surprenant, c’est surtout le niveau de détail qu’offre la solution.
Holoconnects entend principalement se développer dans les secteurs du commerce, du tourisme, de la santé et de l’éducation. Avec plusieurs dispositifs déployés principalement en Europe, le fabricant propose entre autres, la sélection de produits sur l’écran tactile de la box ou encore celui d’hôtesse à distance.
L’Holobox de 2.06 m de haut affiche un tarif de 55.000 euros, mais il existe aussi un modèle mini mesurant seulement 61 cm. Le périphérique ne nécessite qu’une alimentation et une liaison internet, il intègre une glace anti-reflet, un système de haut-parleurs hifi, un écran transparent de 86 pouces et un écran tactile de 20 points.
On ne peut s’empêcher de songer à l’hologramme de Star Wars, dans sa version de 1977, au mur de téléprésence de France Télécom qui en 2002 qui pour la première fois permettait de projeter des personnes à taille réelle entre son centre de recherche de Lannion en Bretagne et Issy-Les-Moulineaux dans la banlieue parisienne. À la naissance du visiophone en 2004, probablement trop en avance sur son temps…
Ces produits qui offrent le don d’ubiquité nous fascinent. Pour quelques milliers d’euros, pour tout publicitaire, c’est toujours une bonne opération marketing.
Le CERN va utiliser des chiens robots pour inspecter entre autre les zones radioactives. Le centre de recherche disposait déjà de robots, mais les nouveaux quadrupèdes appelés « robodog » disposent d’une plus grande autonomie et sont capables de couvrir de plus longues distances. De plus ils sont plus légers que leurs prédécesseurs et donc plus enclin à se déplacer dans des zones accidentées ou encombrées.
Il y a parfois des coups de cœur, et c’est bien le cas, avec le fabricant de montres allemand « Nomos« . Cette manufacture créée en 1990 et qui est maintenant une des entreprises phare de l’horlogerie en Allemagne. Elle s’est implantée en Saxe, à Glashütte, prononcez « glace-ou-teu », à deux pas de la République tchèque. Glashütte est mentionnée depuis 1445 et c’est le berceau de l’horlogerie allemande depuis plus de 170 ans. On y trouve d’autres marques connues comme « Lange & Söhne », « Mühle Glashütte » ou encore « Moritz Grossmann », mais aussi une école et un musée de l’horlogerie.
Le fondateur de la marque Nomos est Roland Schwertner, auparavant ingénieur informatique et photographe. Il emprunte le nom à une ancienne manufacture qui entre 1906 et 1910 importait des mouvements Suisses pour les revendre sous le label « Glashütte ». C’est dans l’ancienne gare de la ville qu’il implante son usine. Il existe une certification « Glashütte », celle-ci n’est délivrée qu’à condition qu’au moins 50% des pièces du calibre soient fabriquées sur place. C’est le choix de Nomos, fabriquant moderne et novateur se veut une véritable manufacture horlogère. D’où le choix de réaliser ses dix calibres sur place avec jusqu’à 95% des mouvements usinés par la marque, ce qui constitue un véritable gage de savoir, maîtrise et indépendance. En 2014, l’entreprise présente son propre balancier, le « Nomos-Swing-System », développé avec l’aide de partenaires externes. Il est le fruit de sept années de travail et représente douze millions d’euros d’investissement. L’entreprise a choisi l’alliance de la modernité en utilisant des outils comme les CNC (Computer Numerical Control) ou le laser, mais aussi la tradition, avec des mouvements mécaniques originaux. Ce qui permet d’assurer à la fois une maîtrise de la qualité et un contrôle de sa chaîne de production.
Modèle Club
A l’instar de nombreuses manufacture Allemande, les montres présente un design sobre et une silhouette dépouillée dans la droite ligne du mouvement « Bauhaus ». Les collections se déclinent en treize modèles dont les plus célèbres sont les montres Tangeante, Club et Metro.
Modèle Tangeante
Les prix se varient entre 1 200 euros à 12 200 euros pour le haut de gamme , ces montres sont à la fois prisées par les collectionneurs et les célébrités comme feu Sir Roger Moore, l’ex agent 007. Elles sont aussi portées par les figures du monde politique comme Bill Clinton ou encore le chancelier Gerhard Schröder. La marque a été récompensée par de nombreux prix et est aujourd’hui un acteur majeur des plus grands fabricants de montres en Allemagne.
Valerio Minato est un photographe italien qui habite Turin. En se promenant il remarque un possible alignement entre deux sites remarquables de la ville italienne, la basilique Superga et la montagne Monviso. A partir de 2017, il commence à prendre des photos et réalise qu’un alignement est possible avec la lune, il lui faudra attendre six années pour que le miracle se produise enfin, un quinze décembre à 6 heure 52 du matin. Valerio déclare :
« Dans une toute petite partie du ciel, pendant très peu de secondes, le Roi de Pierre, la Basilique de Superga et le Croissant de Lune se sont rencontrés, offrant un spectacle unique. »
Pour cette photo il utilise à Canon R5 couplé à un téléobjectif de 500mm f/4. Son boitier et réglé sur 1600 ISO, f/4.5, avec une exposition d’une demi-seconde. Le photographe utilise la compression d’objectif afin de rapproché la lune afin de la rendre prédominante dans sa composition.
Deer est un logiciel simple et performant pour la prise de notes. Il est gratuit et open-source. Le logiciel se distingue par ses versions pour de multiples OS (MacOS, Windows, Debian, RedHat, Portable, …). Malheureusement à l’heure actuelle aucune version n’est disponible pour mobile. Question sécurité vos notes sont toutes encryptées lors de la sauvegarde. L’interface est minimaliste mais paramétrable. Parfait si vous ne souhaitez pas partager vos données via le cloud.