voyage aléatoire au détour du Web

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Les chiens robots du CERN

Le CERN va utiliser des chiens robots pour inspecter entre autre les zones radioactives. Le centre de recherche disposait déjà de robots, mais les nouveaux quadrupèdes appelés « robodog » disposent d’une plus grande autonomie et sont capables de couvrir de plus longues distances. De plus ils sont plus légers que leurs prédécesseurs et donc plus enclin à se déplacer dans des zones accidentées ou encombrées.

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Histoires d’Orques



Vous avez peut-être déjà entendu parler de cette histoire; une histoire de naufrage qui démarre en 1972. Mais ce qui va suivre et nos connaissances actuelles sur les orques vont probablement vous surprendre.

En 1970, Dougal Robertson est un capitaine de la marine à la retraite. Il vit dans une ferme, en Angleterre à Leek avec Lyn, sa femme, Annem sa fille de dix-sept ans, Douglas, son fils de seize ans, et Neil et Sandy, neuf ans et tout deux jumeaux. La famille mène une vie rude, sans saveur, quelque peu isolée au sud de la ville de Birmingham. Douglas ne se satisfait pas de cette vie pleine d’amertume, lui qui rêve de voyages, de tour du monde. Il est admiratif d’un de ses compatriotes, un certain Robin Knock-Johnston, navigateur de son état, et premier homme à avoir accomplit à la voile, un tour du monde en solitaire et sans escale.

Pendant trois ans, il va nourrir son rêve. Il en parle à sa femme, infirmière. Tout deux pensent que les voyages offrent le meilleur moyen pour dispenser une bonne éducation à leurs enfants, et les former à « l’université de la vie ». Leur décision est prise, ils décident de rassembler leurs maigres économies, de vendre leur ferme, et se mettent en quette d’acheter un bateau. C’est à Malte qu’ils mettent la main sur une goélette en bois de treize mètres construite en 1922. A ce moment, ils ne se doutent pas encore que ce sera le dernier voyage de Lucette, qui finira, quelques mois plus tard, au fond de l’océan.

La Lucette

La famille traverse la manche pour rejoindre Lisbonne, puis les îles Canaries. Ils affrontent ensuite l’Atlantique et font de nombreuses escales dans les Caraïbes. Anne a vingt ans, pendant une escale aux Bahamas, elle rencontre un homme, en tombe amoureuse et décide de quitter le navire.

En traversant le canal de Panama, la famille fait la connaissance de Robin Williams, ce dernier bien qu’inexpérimenté se joint à la petite troupe qui met alors le cap sur les îles Galapagos. Faisant route, il font une rencontre à la fois surprenante et prémonitoire. Il croise la route d’une baleine d’une quinzaine de mètres, qui se frotte dangereusement contre la goélette et épand, par son évent, une odeur putride de choux de Bruxelles. Si l’incident n’a durer qu’une quinzaine de minutes, pour la famille une rencontre avec un animal de cette taille apparaît comme terrifiante et la baleine laisse derrière elle de nombreux dégâts.

Nous sommes le 15 juin 1972. Il est dix heure du matin. Alors que la petite goélette se trouve à deux cents miles des côtes des îles Galapagos. Un bruit sourd se fait entendre sur la coque. Les chocs sont de plus en plus forts, le bateau est secoué, ébranlé violemment, puis, comme projetée projeter en l’air.

Sur le pont, Douglas fils et son frère identifient un groupe d’orques, l’une d’entre elle présente une blessure à la tête. C’est elle qui à chargé le bateau. Il décide d’en avertir son père, resté à l’intérieur de la cabine. En descendant il fait face à un véritable chaos. La coque est éventrée, son père patauge, de l’eau jusqu’au genoux. La terreur s’empare alors de Douglas, il reste immobile, pétrifié et hagard à regarder son père se débattre, alors qu’il tente de colmater la coque. L’eau est maintenant au niveau de la taille du garçon quand son père réalise que tout est perdu, désespéré il hurle alors « Abandonnez le navire ». C’est la panique, ils ont a peine le temps de gonfler un petit bateau acheté aux Canaries, et de s’y réfugier tout les six en y attachant un petit canot à coque semi-solide dans lequel il dépose leur unique sauvetage, quelques outils et de maigres provisions.

Devant l’adversité, Lyn, en chrétienne fervente demande à ses enfants de se rassembler auprès d’elle et de se mettre à prier. Ce que refuse de faire le père qui se déclame à qui veut l’entendre qu’il est athée tout en continuant de ramasser toutes les affaires qui traînent à la surface de l’eau, ses dernières se révéleront d’ailleurs par la suite indispensables. La terreur se dissipe lentement dans les pleurs alors que le groupe d’orques s’éloignent.

La famille utilise un des canots comme remorqueur avec un gréement de fortune. il y place aussi tout ce qu’il ont pu sauver du naufrage: de l’eau pour à peine dix jours, dix oranges, six citrons, des couteaux, une rame, quelques gaz et des fusées éclairantes.

Dougal est un ancien marin, doté de bonne notions de navigation, il évalue la distance qui les séparent des îles Galapagos à une vingtaine de jour. Soit plus du double de ce dont ils disposent en eau potable. Il garde toutefois espoir en espérant récupérer de l’eau de pluie. Dans les jours qui suivent, ils attrapent quelques dorades, des poissons volants et même après trois tentatives malheureuse, une tortue dont ils vont boire le sang pour étancher leur soif. Au seizième jour, le canot gonflable ne ressemble plus du tout à une embarcation et peine à flotter. Les six personnes rejoignent alors la plus petit des deux embarcation encore en état. A peine trois mètres pour s’entasser avec les provisions restantes. Les vents et les courants les portent à l’opposé de leur destination vers l’Amérique centrale. C’est alors que sous un soleil de plomb, l’eau se met à manquer…

Les réserves d’eau douce sont épuisées. A force d’attendre en vain le retour de la pluie, ils réalisent qu’ils vont mourir de soif. Anémiée, déshydratée, Lyn forte de son expérience d’infirmière, suggère alors d’utiliser le liquide qui baigne dans le fond du bateau. C’est un affreux mélange d’eau, de graisse, de sang de tortue. Si le mélange est impropre pour être bue, Lyn suggère de l’administrer sous forme de lavement afin de limiter la déshydratation « car votre intestin absorbe l’eau, mais comme elle entre par l’autre côté de l’estomac, elle n’absorbe aucune toxine. C’est presque comme un filtre. ».

Au trente huitième jour de leurs vies de naufragés, les réserves en eau et nourriture sont presque reconstituées. Ayant repris des forces ils envisagent même de ramer à nouveau. Au regard de cette abondance inhabituelle, alors qu’ils plaisantent joyeusement sur l’opportunité d’ouvrir un restaurant, ils aperçoivent une lumière à l’horizon. L’espoir d’un sauvetage s’était évanouit depuis longtemps. Dougal allume alors deux fusées éclairantes. Un chalutier de pèche Japonais le Tokamaru les aperçoit et se porte à leur secours.

Les Robertson

Cette histoire et les récentes observations scientifiques au sujet des orques, nous projette une vision éloignée de ce colosse placide et du danseur frétillant réagissant promptement au coup de sifflet de son « soigneur » dans les parcs aquatiques. Sur la cote sur de l’Australie, des scientifiques ont été les récents témoins d’une scène de chasse opposant une bande d’une douzaine d’orques au plus gros mammifère marin sur terre, une baleine bleue adulte. Les orques mordaient ses larges flancs pour en arracher de gros morceaux de viande. On les a aussi observés enlevant un bébé à sa mère globicéphale pour le dévorer, ou encore éventrant des requins baleines pour en extraire le foie dont ils semblent raffoler. Enfin au large des cotes du Portugal et d’Espagne, comme dans notre récit, un petit groupe d’orques s’est montrer particulièrement agressif en éperonnant à plusieurs reprises des bateaux, en coulant même certains.

Les récents travaux scientifiques montrent que certaines parties du cerveau associées à la mémoire et à l’émotion sont plus développées chez les orques que ceux de l’espèce humaine. Aussi on s’interroge sur ces attaques. Sont-elles le fruit d’une évolution comportementales au sein des groupes, d’un rapprochement et d’interactions croissantes avec le genre humain, de nouvelles tendances sociales, ou simplement de récentes interactions qui n’avaient jusqu’à là jamais été documentées.

On sait avec certitudes aujourd’hui que ces attaques demande de la coopération et de la coordination entre prédateurs. Les techniques acquises et les comportements sociaux seront transmit par la femelle dominante à toute sa progéniture.

Au delà des techniques de chasse qu’ils partagent, à partir des années 90 avec l’exploitation croissante des stocks de poisson et l’agrandissement des zones de pèches, l’orque a modifié ses habitudes alimentaires. Certains groupes ont abandonnés la chasse aux phoques et aux pingouins pour apprendre à leurs congénères à se nourrir d’espèces prisées par l’homme en allant puiser directement de la ressources sur les palangres. D’autres groupes dans le pacifique nord ont commencé à se livrer à des jeux macabres en attrapant de jeunes marsouins du bout des dents, les lasserant parfois, ou les projetant comme des balles sans toutefois jamais en faire consommation. Les chercheurs pensent qu’il s’agit là d’un entrainement des juvéniles pour la chasse au saumon.

Les scientifiques récusent le terme d’attaques pour ce qui est des bateaux. Aucun leader n’a d’ailleurs été indentifié dans ce type d’interraction. Trente Cinq d’entre eux sont d’ailleurs à l’origine d’une lettre ouverte sur le sujet : « malgré les dommages causés aux navires, nous pensons que qualifier ces interactions d’« attaques » est une erreur. Bien que certaines parties des vaisseaux portent parfois des marques de dents, les dommages prédominants aux gouvernails et aux quilles sont dus à des chocs causés par la tête ou le corps. Les orques ne déchirent pas les gouvernails, comme elles le feraient s’il s’agissait d’un comportement de chasse. Bien que ce comportement puisse être effrayant (et coûteux) du point de vue humain, du point de vue des orques, cela semble en quelque sorte gratifiant ».

Il est certain que l’homme à travers les multiples changements qu’il opère au sein de l’environnement est à l’origine de modifications comportementales au sein des groupes d’orques.

Quant aux Robertson, l’épreuve aura raison du couple qui finira par se séparer. Lyn retournera dans une ferme, Dougal publiera en 1973, à partir du journal, un livre sur sa terrible histoire « survivre à la sauvagerie de la mer » et continua de naviguer principalement en mer Méditerranée. Son fils Douglas, publiera aussi sa version de l’histoire à travers l’ouvrage « Le dernier voyage de la Lucette ». Une adaptation cinématographique sera réalisée en 1991.

Sources : BBC, Livescience et Geo

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Art

Les terrasses roses et blanches

Les terrasses roses et blanches étaient une merveille de la nature de Nouvelle Zélande. Localement, en maori elle étaient aussi nommées Otukapuarangi en Français « fontaine du ciel nuageux ». C’était un site avec de nombreuses sources géo-thermales, des dépôts en minéraux de ces dernières se sont formés des terrasses des phénomènes identiques peuvent être observés dans plusieurs endroits du monde comme en Turquie à  Pamukkale ou encore dans le parc américain de Yellowstone. Les terrasses roses et blanches couvraient une dizaine d’hectares avec un dénivelé total d’une trentaine de mètres. La couleur bleue de l’eau des bassines tranchait avec le blanc et le rose de ces dernières. C’est un naturaliste Allemand qui lors d’une exploration en 1841 va les faire connaitre au monde.

Nous connaissons leur existence à travers quelques précieuses peintures. Ne les cherchez pas de nos jours, cette rare curiosité de la nature à disparue en 1886 lors de l’éruption du Mont Tarawera. En plus de la disparition du site, la catastrophe volcanique fût à l’origine de la mort de 153 personnes. La région s’en trouva considérablement changée, au point d’être méconnaissable, le lac Rotomahana gagna en surface et considérablement en profondeur.

Depuis cette disparition, les terrasses intriguent. Où étaient-elles. sont-elles sous les cendres, ont-elles été complètement détruite par le volcan … ?

Le manque de carte rend difficile la localisation du site. De nombreuses équipes de chercheurs se sont lancées à la recherche du site disparu en utilisant différentes technologies (photographie, LIDAR, …) mais pour le moment aucune théorie ne fait consensus. Toutefois, une recherche récente localise le site dans le lac Rotomahana à proximité du rivage.

Considéré par certains comme la huitième merveille du monde, elle était visitée par le peu de touristes qui s’aventuraient à l’époque en Nouvelle Zélande.

Vous pouvez voir d’anciennes photos du site en consultant ce livre en ligne.

Source : Teaomaori.com

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Sciences

Carte génétique de l’Europe

Une étude de 2008 de Manfred Kayser un généticien d’origine allemande sur la population Européenne. On y découvre les « affinités » entre 23 pays et le cas singulier de la Finlande qui apparaît comme totalement isolée.

La carte génétique est relativement proche de la carte géographique. Historiquement l’Europe a été colonisé en trois vagues successive et  toujours à partir des pays les plus au sud. La première colonisation de l’homme moderne s’est déroulée il y a 45.000 ans, le retrait progressif des glaciers de la dernière glaciation il y a environ 20.000 ans entraîne un retour progression il y a environ 17.000 ans des populations qui s’étaient réfugiées au sud, enfin une dernière « invasion » se produit il y a 10.000 ans avec l’introduction de l’agriculture.

On notera aussi le cas atypique des italiens, probablement influencé par la barrière géographique que forme les Alpes au nord.

L’étude repose sur l’analyse de 2.500 échantillons d’ADN.

Sources : Big Think, The New York Times, photo : Codela.fr

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Espace

L’océan perpétuel

Cette séquence réalisée par la Nasa montre les courants dans les océans de juin 2005 à décembre 2007. La profondeur de la mer est simulée par le niveau de contraste. Pour facilité la visualisation l’ensemble des courants ont été représentés uniquement en surface.

Source : Geekologie

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Logiciels

Des robots avec des cubes

Cubelets est un nouveau produit disponible en pré-commande avec un concept qui risque bien de faire mouche auprès des amateurs de robots. Le simple fait de programmer la rotation d’une pièce par un claquement de doigts  sur un robot peu vite se transformer un véritable cauchemar avec a la clef un grand nombre d’heures de codage.  Avec Cubelets chaque module s’interconnecte facilement à un autre par un système magnétique. Chaque module dispose de sa propre fonction.

Le kit de base :

Chaque cube fait 4cm de coté, et contient un processeur 8 Mhz doté d’un programme pour réaliser une fonction. Le kit de base contient 6 cubes : un bloc batterie, un cube avec des petits rouleaux pour se déplacer, un cube lumineux réglable en intensité, un détecteur de lumière, un détecteur de proximité, et enfin un cube passif qui agit comme un simple connecteur. Le kit de base permet par assemblage de réaliser une trentaine de petites machines. L’ensemble en vendu pour 150$.

Les modules :

Au kit de base vous pouvez ajouter des modules complémentaires, par exemple une sonde de mesure de température, un moteur rotatif, un inverseur, … Un module bluetooth est en court de développement il devrait permettre la communication avec le kit à partir d’un téléphone portable. Chaque module pouvant alors être reprogrammé à partir du téléphone. Le prix du module complémentaire sera d’environ 25$.

En pré-commande sur Modular Robotics

Sources : Popsi.com

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