Les terrasses roses et blanches
Les terrasses roses et blanches étaient une merveille de la nature de Nouvelle Zélande. Localement, en maori elle étaient aussi nommées Otukapuarangi en Français « fontaine du ciel nuageux ». C’était un site avec de nombreuses sources géo-thermales, des dépôts en minéraux de ces dernières se sont formés des terrasses des phénomènes identiques peuvent être observés dans plusieurs endroits du monde comme en Turquie à Pamukkale ou encore dans le parc américain de Yellowstone. Les terrasses roses et blanches couvraient une dizaine d’hectares avec un dénivelé total d’une trentaine de mètres. La couleur bleue de l’eau des bassines tranchait avec le blanc et le rose de ces dernières. C’est un naturaliste Allemand qui lors d’une exploration en 1841 va les faire connaitre au monde.
Nous connaissons leur existence à travers quelques précieuses peintures. Ne les cherchez pas de nos jours, cette rare curiosité de la nature à disparue en 1886 lors de l’éruption du Mont Tarawera. En plus de la disparition du site, la catastrophe volcanique fût à l’origine de la mort de 153 personnes. La région s’en trouva considérablement changée, au point d’être méconnaissable, le lac Rotomahana gagna en surface et considérablement en profondeur.
Depuis cette disparition, les terrasses intriguent. Où étaient-elles. sont-elles sous les cendres, ont-elles été complètement détruite par le volcan … ?
Le manque de carte rend difficile la localisation du site. De nombreuses équipes de chercheurs se sont lancées à la recherche du site disparu en utilisant différentes technologies (photographie, LIDAR, …) mais pour le moment aucune théorie ne fait consensus. Toutefois, une recherche récente localise le site dans le lac Rotomahana à proximité du rivage.
Considéré par certains comme la huitième merveille du monde, elle était visitée par le peu de touristes qui s’aventuraient à l’époque en Nouvelle Zélande.
Vous pouvez voir d’anciennes photos du site en consultant ce livre en ligne.
Source : Teaomaori.com